PubGazetteHaiti202005

Il n’y a « aucune place à l’échec » contre la violence des gangs, selon le chef de la MMAS Godfrey Otunga

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Lors d’un point de presse conjoint ce lundi 8 juillet avec le Directeur Général a.i de la Police Nationale d’Haïti, le chef de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité en Haïti Godfrey Otunga a garanti  « qu’il n’y a pas de place à l’échec ». Il s’est engagé à garantir des élections démocratiques en Haïti.


Il s’agit de la première prise de parole publique du chef de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité en Haïti. Godfrey Otunga a renouvelé l’engagement des policiers kenyans à travailler pour le redressement de la situation du pays. 

« Nous avons un travail que nous sommes déterminés à accomplir », a déclaré l’officier kenyan Godfrey Otunga qui souligne que ses collègues ont l’intention « d’y parvenir en travaillant en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes et les partenaires locaux et internationaux dédiés à une nouvelle Haïti. »


Les Kenyans veulent travailler pour le succès de la mission définie par la restauration de la paix à travers tout le territoire national. « Il n’y a aucune place à l’échec », martèle le commandant qui explique que le mandat de la mission est réglementé par la résolution 2699.


Le Kenya veut que cette mission soit couronnée de succès pour faciliter la réalisation d’élections libres, honnêtes et démocratiques dans le pays. La force multinationale entend supporter la Police Nationale d’Haïti et aider dans les opérations visant à attaquer les gangs jusqu’à leurs retranchements. 


Après leur arrivée, les officiers kenyans doivent être rejoints par des policiers des Bahamas, du Bangladesh, de la Barbade, du Bénin, du Tchad et de la Jamaïque. La force devrait totaliser 2500 personnes.

Haïti avec le premier ministre Ariel Henry avait demandé l’envoi d’une force internationale pour lutter contre les gangs en 2022. Les prières ont été exaucées en 2023 où la résolution 2699 a été adoptée. 

Depuis l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, la situation sécuritaire en Haïti s’est empirée avec des gangs qui occupent 80 % de la capitale.

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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